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Héritier d'une tradition transmise par son père, le raseteur Belkacem Benhammou s'est rapidement élevé dans les rangs pour concourir au prestigieux Trophée d'As. Cet article vous invite à découvrir le parcours exceptionnel de Belkacem, sa relation avec les taureaux, et son quotidien exigeant qui mêle discipline physique, préparation mentale, et une profonde dévotion pour la course camarguaise.
Fils d’un ancien raseteur, Belkacem a été baigné dès son plus jeune âge dans l’univers des courses camarguaises. C’est son père qui lui a transmis l’amour pour ce sport intense et le respect profond pour les taureaux. Sa carrière a commencé à 19 ans et a rapidement décollé ! Après seulement six mois en Ligue, Belkacem Benhammou a remporté la finale des Tao (taureaux entiers en provençal) aux Saintes-Maries-de-la-Mer et a été élu meilleur raseteur de la saison. Ce succès fulgurant lui a permis d’accéder au Trophée d’Avenir.
Au Trophée d’Avenir, Belkacem a continué à impressionner. Il a terminé deuxième lors de sa première année en 2021 et a été sacré champion de France en 2022.
Ces victoires l’ont propulsé au Trophée d’As, où il a fini quatrième en 2023 jusqu’à sa blessure du 15 juillet. Pour la saison 2024, il reste tout aussi ambitieux, visant toujours plus de titres pour marquer l’histoire de ce sport.
Belkacem décrit sa passion pour la course camarguaise en des termes vibrants : il aime être au contact de l’animal, l’affronter directement, ce qui demande un courage remarquable. Il se considère comme un « gladiateur des temps modernes », affrontant le taureau dans des arènes qui peuvent faire échos aux combats des gladiateurs de la Rome antique.
Sa relation avec le taureau est aussi empreinte de respect mutuel : “Je t’aime moi non plus”, nous a-t-il confié. Pour Belkacem, le taureau n’est pas un adversaire mais plutôt un partenaire de danse, avec lequel il partage la lumière de la gloire. Afin de mieux comprendre les cocardiers, il va parfois chercher les taureaux à cheval avant la course, une pratique qui témoigne de son désir de connexion et de compréhension de ces animaux.
La vie d’un raseteur professionnel, comme celle de Belkacem Benhammou, est intensément rythmée par les saisons et le calendrier des courses camarguaises. “De fin mars à début octobre, nos journées sont dominées par les compétitions” explique Belkacem. Cette période laisse peu de place à l’entraînement, mais est axée principalement sur l’entretien physique pour maintenir la forme sans épuiser le corps entre chaque course.
Il ne faut pas non plus omettre le fait que tous les raseteurs professionnels n’en font pas une activité à plein temps. En effet, nombreux sont ceux qui travaillent en parallèle. Il faut donc en plus parfois conjuguer cette activité avec la vie sportive professionnelle.
A partir du mois de novembre, après les finales des championnats, les raseteurs entrent dans une période dédiée à la récupération, pour soigner les blessures accumulées pendant la saison active, des entorses aux fractures que les raseteurs gèrent parfois en continuant à concourir, quand cela est possible. Belkacem explique que les raseteurs professionnels peuvent bénéficier d’un réseau de soutien composé de kinésithérapeutes, chirurgiens, et préparateurs physiques. Ce soutien est essentiel pour gérer les risques physiques du métier et optimiser les performances en course.
Mais dès décembre, la préparation pour la nouvelle saison commence ! Elle comprend des sessions d’entraînement avec des taureaux dont les cornes emboulées (protégées) pour minimiser les risques de blessures avant la saison, ainsi que des activités (footing, musculation…) pour améliorer le cardio et s’entretenir physiquement.
Belkacem nous explique également que la préparation mentale occupe également une place prépondérante, permettant aux raseteurs de gérer le stress et les émotions intenses qui accompagnent les courses.
Pour conclure notre article, nous vous proposons de vous partager les différents conseils de notre raseteur. “Pour être raseteur, il faut être sportif, rigoureux et surtout courageux” affirme Belkacem. Ces qualités sont pour notre athlète essentielles pour faire face aux défis physiques et mentaux que présente ce sport. Il souligne également l’importance d’être à l’écoute des éducateurs des clubs taurins, souvent des raseteurs expérimentés, qui peuvent transmettre des leçons inestimables sur le sport, mais aussi sur la vie !
Enfin, il faut avant toute chose être passionné par la bouvine. D’abord pour comprendre l’animal, mais aussi pour avoir la force de se relever après chaque chute et de retourner dans les arènes affronter les taureaux !
L’équipe de Vincent et Mireille tient à remercier Belkacem pour avoir pris le temps d’échanger avec nous sur son parcours de raseteur et ses retours sur nos pantalons raseteurs !